Les navigations

Cap Vert : île de Sao Nicolau

17/11 – Arrivée de nuit

Nous progressons…

Certes, grâce à notre bateau rapide, nous avons laissé nos amis de Louise-Anna sur place (ils arriveront près de 2 heures après nous).

Mais la grosse houle couplée à un vent pas bien fort, nous promet une arrivée de nuit.

Nous lâchons finalement l’ancre devant le petit village de Preguiça… il est 20h environ, il fait nuit noire. Il y a à peine une poignée de réverbères ou maisons éclairées. Déjà deux voiliers au mouillage.

Capture du jour : un magnifique thon rouge, pas loin de 8Kg, 70cm. Le plus gros à ce jour.

18/11 – Visite de Sao Nicolau

Le matin je fais un rapide tour à terre, dans l’espoir de trouver du pain.

Les gamins du village m’escortent, jusqu’au sommet de la rue principale. C’est tout petit. Les épiceries n’ont rien ou presque. Peine perdue ; je rentre au bateau !

Moutik, Louise-Anna et 3 autres bateaux devant Preguiça

En fin de matinée, avec Geoffrey, Kim et leurs deux filles, nous partons pour une expédition “visite de Sao Nicolau”.

Ribeira Brava
Ribeira Brava
Cap Vert… bien vert… parfois !

Un “aluger” (mini-bus collectif) nous dépose à Ribeira Brava : c’est dimanche, tout est fermé ou presque.

Déjeuner dans un petit restaurant tout propre, tenu par une mamie aux petits soins pour nous.

On trouve ensuite un aluger (privatisé cette fois-ci) qui nous emmène à Faja de Baixo et Faja da Cima : une incroyable vallée verte et très cultivée : canne à sucre, manioc, papaye, tomates, …

Retour à Preguiça et aux bateaux : ce soir, dîner de sushi (makis) sur LouiseAnna, avec le thon rouge capturé la veille.

19/11 – Re-visite de Sao Nicolau

Le matin : baignade.

Après le déjeuner, un peu tardivement, on se décide :et si on allait à Tarafal !?

On cherche un aluger et c’est finalement un gentil monsieur qui nous prendra en stop jusqu’à Ribeira Brava.

De là, après un rapide mais fructueux tour au marché (ouvert, on est lundi : que de la production locale), on trouve un aluger pour Tarafal.

On y arrive peu avant le coucher de soleil… l’angoisse commence à monter pour le retour.Re-courses, puis balade le long de la jolie plage de sable noir : on n’a pas voulu venir à Tarafal de peur que la houle y pénètre… en fait, le mouillage est idyllique !

On trouve un aluger : il va à Faja, mais pas au-delà. Il nous assure qu’on trouvera un taxi là-bas pour terminer…

…finalement, arrivée à Faja, il propose d’être le taxi, pour un tarif global très honnête (20 €).

…et à Preguiça, notre annexe attend toujours, sous la surveillance d’un jeune du village.

Le Cap Vert et la légendaire “Morabeza” : cool, gentil, accueillant, …

20/11 – Adieu Sao Nicolau

Le matin, nous levons l’ancre et nous rapprochons de Tarafal, par la mer cette fois.

En fait nous mouillerons un peu avant, devant une improbable plage de sable blanc.

Impossible de débarquer sur la plage en annexe, la houle est telle qu’elle nous retournerait comme une crêpe. Nous décidons donc d’y aller à la nage.

A l’arrivée, mauvais timing pour Brune et Aurélie qui se font ramasser par un énorme rouleau. Heureusement, Kim (de LouiseAnna) a rapidement attrapé Brune pendant qu’Aurélie se débattait avec ses palmes. Les larmes de Brune se tarissent vite car nous découvrons sur la plage de oeufs de tortue qui ont dû être déterré par la houle. Nous les enterrons de nouveau, un peu plus haut sur la plage. Les filles sont fascinées par ses oeufs mous et très émues d’avoir “sauvé des bébés tortues”. B: “c’est important parce qu’il n’en reste pas beaucoup à cause des sacs plastiques qui trainent dans l’eau”. L: “c’est important parce qu’elles mangent les méduses!”.

On se remet de nos émotions à bord de LouiseAnna où nous dégusterons un délicieux filet de thon mariné “à la thaïlandaise” par Geoffrey.

Puis nous nous séparons : ils vont à Tarafal, nous filons vers l’Ouest. Nous les retrouverons dans quelques jours à Mindelo, le tremplin pour la “transat”…

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2 commentaires

  • Delepau

    Salut les ravis de la crèche ….on pêche du thon ou plutôt une bonite à la chaire rouge !!!
    Bien content de sentir ce vent d’optimisme vous emportez…car ici c’est la misère…enfin on se casse en corse dans une semaine sur la terre mais avec vu mer…
    Bises à vous 4..

  • Laurence

    Cela donne l’impression que vous êtes sur une autre planète. Paysages verts, très verts d’un côté, désertiques de l’autre, habitants naturellement gentils, attentifs à l’autre, œufs de tortue. Tout cela paraît magique !

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