Puerto Rico – 2 – “Main land”
Salinas
[Aurélie] Nous quittons Vieques pour une longue navigation, vers Salinas. Toujours beaucoup de houle et de vent, pile par l’arrière, Dédé est de sortie, ça va vite, mais nous devons régulièrement changer de bord, empanner, ce qui prolonge significativement le trajet.
[Eric] Au passage, nous prenons un grain mémorable ! En quelques minutes le vent atteint presque 30kts et une pluie diluvienne s’abat sur Moutik. Je suis resté seul à la barre ; rincé de la tête aux pieds ; il faudrait presque un masque de plongée. Aussitôt après, le temps redevient le même : grand soleil, vent portant modéré.
On approche enfin de la baie de Salinas. On se faufile entre les îlots de mangrove, on abat les voiles et on entre dans l’anse protégée de Salinas, en suivant un chenal très étroit et très peu profond.
Ça sent la vase. Le mouillage est parsemé d’épaves flottantes que les locaux ont pris la peine d’affubler de loupiotes à alimentation solaire. Sur le coup nous ne sommes pas super emballés. On se fait une raison car nos amis d’Enigma nous ont dit que c’était un bon point de départ pour louer une voiture et partir visiter l’intérieur de l’île. Tout au fond de la baie, il y a également une petite marina, plutôt agréable avec deux restaurants. Le soir, nous entreprenons de dîner à l’un d’eux. Nous sommes accueillis au ponton par le responsable de la marina, le très sympathique Antonio. Nous négocions avec lui une place à la marina pour le lendemain.
Comme Enigma nous l’avait annoncé, ici, de l’île très grande tombe une brise le soir, annulant tout vent dominant. Le soir et la nuit, pas de vent ! On dort comme des bébés.
Le lendemain, la mise à quai est sportive…. En effet, la marina ne peut normalement pas accueillir des bateaux aussi grands que Moutik. Mais Irma ayant abattu certains de leurs Ducs d’Albe (grand poteaux en béton, gainés de plastique, qui bornent les places de port), nous pouvons nous faufiler dans une double-place. Sauf que: il y a presque 30 nœuds de vent de biais et que le Duc d’Albe noyé affleure à 30 cm de la surface et laisse à peine la place qu’il faut pour loger nos 7,15 m de large. Eric doit s’y reprendre à trois fois pendant que je cours comme un poulet sans tête d’un bout à l’autre du bateau jonglant avec les amarres et un pare-bat volant. Heureusement Antonio est de la partie, ainsi que 4 autres porto-ricains adorables qui aident tous à fixer les amarres. Moutik est à peine amarré que je pense déjà à la Piña Colada qui m’aidera à me remettre de mes émotions. Alors…. quand le rhum devient votre meilleur soutien psychologique (après mon capitaine de mari bien sûr !), on appelle ça de l’alcoolisme non ??
Pendant que d’une main je sirote, de l’autre j’appelle “Sydney”, le loueur de voiture. Le rdv est pris pour le lendemain première heure. 50 USD/jour tout inclus, y compris les péages, en liquide et sans contrat…
Au matin, la voiture nous est livrée à la marina, à l’heure dite, et nous partons à travers les autoroutes de l’île, destination : visiter la vieille ville de San Juan.
En arrivant, la première chose que nous voyons, ce sont les deux immenses paquebots de croisière mouillés dans le port de San Juan (dont le Symphony of the Sea, le plus gros paquebot jamais construit avec pas moins de 362 m de long), nous faisant craindre le pire. Je ne sais pas combien chacun de ses bateaux peut contenir de vacanciers (après vérification, les Symphony et Harmony peuvent accueillir 6296 passagers chacun, sans compter les 2 à 3000 membres d’équipage………..), or la vieille ville de San Juan est somme toute très petite et la perspective d’en partager les rues étroites avec quelques milliers de croisiéristes nous laisse perplexes. En nous approchant, nous réalisons avec joie que le flux de passagers se dirigent vers les deux bateaux et non vers la ville. Hallelujah!!! Nous aurons donc San Juan quasiment pour nous tout seuls.
La visite se révélera super agréable. Les rues sont très bien entretenues, les maisons rivalisent de couleurs, les balcons sont fleuris, il y a encore une réelle vie locale et les magasins pour croisiéristes sont cantonnés au port, ne polluant donc pas le reste de la ville. Les filles ont adoré explorer le fort El Moro qui domine la ville. Partout où nous allons, les gens sont ravis que nous les abordions en espagnol, et sont extrêmement chaleureux.
Le lendemain nous optons pour le parc d’El Yunque, la forêt tropicale. Après une heure et demie de trajet sur des routes sinueuses, nous arrivons enfin à devant l’entrée du parc et là… embouteillage ! Beaucoup de voitures font demi-tour, nous ne comprenons pas pourquoi. Nous mettons plus de 20 min. à atteindre la barrière qui marque l’entrée, tout ça pour la découvrir…. fermée ! Une garde-forestière nous aborde et nous explique très aimablement qu’en ce week-end de Pâques le parc est saturé et ne peut pas accueillir de nouveaux visiteurs pour le moment, que nous devons donc faire demi-tour, aller prendre un verre dans le village le plus proche (à 20 min. de route tout de même) et de revenir tenter notre chance dans… 4h ! Là on lui sort le grand jeu d’acteurs, le tout dans un espagnol bancal mais de bonne volonté : “nous avons traversé l’Atlantique pour venir visiter ce sublime parc national de votre île tout aussi sublime, les filles ont vomi 3 fois pour arriver jusqu’ici et nous repartons demain nous ne pourrons pas revenir avant des années !!!” Et à notre grande surprise, ça a marché ! Le responsable du poste des grade-forestiers est venu nous voir, sentant que sa subalterne perdait pieds, a écouté notre complainte et a souri aux filles qui lui faisaient leur meilleur regard du mignon petit chat suppliant. Il a “recompté” le nombre de voitures qui étaient sorties dans les 10 min. qu’avait duré notre conversation et a décrété qu’il pouvait en faire rentrer une dizaine, dont nous !! Le numéro de claquette en valait vraiment la peine car le parc est très beau. Bon le chemin de randonnée est bétonné sur 20 cm de large pour les visiteurs peu aguerris, mais le reste est vraiment laissé à l’état sauvage. La vue du point culminant est époustouflante. Et là encore nous avons croisé des porto-ricains toujours heureux d’engager la conversation, bienveillants et très fiers que des touristes, autres qu’américains, viennent visiter leur île.
Le lendemain, nous rendons l’auto à Sydney et décidons de rester à la marina afin de nettoyer de fond en comble le bateau et nous reposer… non sans aller N-fois à la piscine avec les filles ! Les gens de la marina sont adorables. Parmi les quatre locaux nous ayant aidé à amarrer, se trouvait un des propriétaires de la marina et sa femme. Etant en vacances de Pâques avec leur famille, ils dînaient tous les soirs au restaurant de la Marina. Là encore, ils ont très vite engagé la conversation et exprimé une réelle fierté à ce que leur précieuse île puisse nous intéresser. Outre quelques boissons offertes, nous repartirons également avec un set de verre à shot, des porte-clé à l’effigie de la marina, …
Ponce
Salinas s’est donc révélé être un arrêt fort sympathique et en trois jours nous avons déjà le sentiment d’avoir pris des petites habitudes… Il est pourtant temps de poursuivre notre route.
Le largage des amarres se fait en douceur, toujours assisté de 4 ou 5 porto-ricains qui agitent les bras en criant “que le vaya bien !“.
Cette fois la navigation jusqu’à Ponce se fait sans trop d’effet secondaire sur nos estomacs : le vent est désormais moins fort, la houle également. Nous y arrivons en à peine plus de deux heures.
On termine par un bord qui frôle l’Isla Caja de Muertos (brrrr…) bordée d’une très belle plage…
Nos amis de M&Ms nous font un debriefing du début de leur séjour aux Bahamas par Whatsapp interposés. Ils nous recommandent un bateau-copain qu’ils ont croisés quelques jours auparavant et qui descend vers Porto Rico : Free d’Home… et ça tombe bien : à l’AIS il sont à la Marina de Ponce, là même où l’on se dirige ! Apéro ce soir ?
Ben non… finalement pas ce soir. Nous sommes mouillés dans la baie, juste devant la marina où Free d’Home est effectivement amarré, mais il n’y a pas âme qui vive sur le bateau. Tout l’après-midi, les filles guettent le retour de l’équipage d’un potentiel bateau-copain, mais leur cockpit reste désespérément vide.
Nous apprendrons le lendemain qu’ils s’étaient absentés quelques jours pour oublier leurs mésaventures de la veille de notre arrivée…
A leur arrivée, ils avaient fait comme nous et avaient mouillés par 8 m de fond dans la vase de la baie. Malgré 50 m de chaîne, les rafales de vent ont eu raison de leur ancre et, alors qu’ils s’étaient absentés 2h pour faire des courses, leur bateau a fini sa course dans un ponton de commerce à l’autre bout de la baie. Plus de peur que de mal. Le bateau a été bien rayé sur toute la coque bâbord mais aucune voie d’eau n’est à déplorer. Malheureusement, leur assureur a décidé de clouer le bateau au port tant qu’un expert ne serait pas passé pour confirmer que le bateau n’avait pas de vice caché et pouvait toujours naviguer. Une semaine plus tard, il n’avait toujours pas vu l’ombre d’un expert… Et là nous sommes partagés entre la joie de ne pas être assurés (euh… pas vraiment en fait…) et le stress que la même mésaventure ne nous arrive. Nous prenons donc sagement une place au port. Les filles sont aux anges car qui dit marina dit accès direct au ponton qui dit accès au ponton dit liberté d’aller et venir à leur gré, liberté d’autant plus prisée que les free d’Home ont deux enfants de 10 et 8 ans, et accueille ponctuellement à leur bord deux jumelles de 8 ans. Par ailleurs qui dit marina, dit piscine, alternative bienvenue dans cette baie de nouveau vaseuse.
C’est vraiment agréable de croiser de nouveau une famille avec qui nous pouvons partager une ou deux soirées. D’autant que Karin, Fabien et les amis qui les ont rejoint de France pour quelques jours, sont très sympas. Apéro, puis dîner sur Free d’Home sont l’occasion pour nous de glaner de bons conseils pour les Bahamas et la République Dominicaine (une belle découverte selon eux) et de bien rigoler.
Nous louons de nouveau une voiture. Chez Enterprise cette fois-ci, dans les règles de l’art (et moins cher : 30 USD/jour).
Eric a organisé une journée chez “Tanama River Adventure”, tout près d’Arécibo (célèbre pour le radiotélescope visible dans un des premiers James Bond)… Départ tôt, presque 2 heures de routes qui se terminent dans la montagne bien sinueuse. On arrive juste à temps.
On s’équipe : maillot de bain, casque, frontale, … on monte dans des pickups avec quelques locaux et américians en vacances. Puis marche à pied dans la jungle, jusqu’au bord d’une rivière. Les guides distribuent alors de grosses chambres à air de camion et nous voici partis, les fesses dans les bouées.
On descend la rivière… qui s’enfonce petit à petit dans un canyon… et qui semble se terminer devant une falaise… mais non, la rivière se poursuit dans un tunnel naturel. Tout ce réseau était jadis une rivière souterraine dont le plafond s’est effondré par endroit, révélant le torrent à l’air libre.
Nous sommes dans un petit groupe : nous quatre, deux américano-porto-ricains (et notre guide). Nos compagnons sont adorables, lui est d’origine porto-ricaine, mais il vit aux USA ; elle est américaine et ils se sont rencontrés il y a quelques mois à peine.
Notre balade se poursuit toute la matinée et l’on rentre à la base. Il fait faim ! Nos 2 comparses proposent de trouver un restaurant. On suit donc leur pickup… c’est long… c’est Pâques et tout est fermé. On fini par trouver le “Beer Garden”, petite bodega très sympa dans une petite ville de montagne. On mange, on boit, on discute… et l’après-midi est bien entamée : embrassades, chacun repart de son côté.
Avant de rentrer au bateau, on fait un saut chez Walmart pour remplir la cambuse.
Finalement, le lendemain, Eric rend la voiture et revient à la marina en Uber. Dans la foulée, on limite les frais : retour au mouillage… demain matin, on continue notre chemin vers l’Ouest.
La Parguera
Arrêt à La Parguera. C’est un endroit original : la mer est parsemée de banc et d’îlots de coraux, sur lesquels la mangrove a pris pied, avec, parfois, une petite couronne de sable blanc : on a de l’eau à la taille. Les porto-ricains adorent : petit day-boat à moteur, bières, chips, musique très forte, bedaines à la dérive… le passe temps favori ici !
On y fait une pause, avant de pénétrer plus avant et de mouiller devant La Parguera.
Nos amis d’Enigma nous avaient recommandé l’endroit et le restaurant “Moons”. Alors on y va : très bien, très bon… mais surtout, nos amis de Free d’Home, toujours immobilisés à la marina de Ponce, ont loué une voiture et sont venus ici pour dîner !
Nous passons quelques jours dans ce havre. Eric est tenté par une plongée sur “The Wall” (ici la mer passe de 10m à 1000m en quelques mètres : “grso” assuré)… mais finalement renonce à la plongée… on veut commencer à avancer (on doit aussi !).
Nous faisons un nouveau saut de puce qui nous amène à Porto Real, sur la côte Ouest. C’est probablement notre dernière étape porto-ricaine : après ce sera la R.D.
La navigation est super agréable : très peu de houle, un petit vent d’une quinzaine de nœuds, Moutik fonce entre 8 et 12kts. On attrape un tazard (sorte de gros et long maquereau). C’est un beau spécimen, il y en a pour plusieurs repas. Aujourd’hui, avant d’arriver, on se prépare un ceviche (préparé par Lilie et très réussi : mangue, gingembre, …) et un bout de filet à la poêle pour les filles.
On mouille dans la baie devant la petite marina. Le patron, Jose, nous contacte par téléphone !! Il avait conservé les coordonnées d’Aurélie qui avait appelé la veille. Demain il y aura un emplacement pour nous… au bout du quai à essence : la marina est effectivement bien remplie (même s’il n’y a aucune activité).
On tente le petit restaurant situé juste à la sortie de la marina… on se contentera de l’apéro : il faudra près d’une heure pour recevoir un verre chacun avec 3 tapas !
Nous faisons la rencontre d’un couple d’américain (lui est d’origine suisse) et leur… 6 enfants ! Les filles seront ravies… d’autant que c’est l’anniversaire de Brune demain. Ils viennent d’acheter un catamaran (Lagoon) d’occasion et lui l’a convoyé de Bonaire jusqu’ici et la famille l’y a rejoint. Ils sont là depuis plusieurs mois (!) en entreprenant de temps à autre des petits projets pour remettre le bateau en état pour un grand voyage…
Nous passerons quelques jours tranquilles ici, aux bons soins de José, toujours prévenant. Nettoyages, bricolages, école, surveillance de la météo : ici, à l’Ouest de Porto-Rico et à l’Est de la République Dominicaine, il y a une zone redoutée des marins, le Passage de la Mona (du nom d’une petite île au milieu). C’est une conjonction de phénomènes qui rend l’endroit délicat : la houle de l’Atlantique qui bute sur des fonds qui remontent brutalement de -4000, une zone de concentration des phénomènes orageux, …
Nous partiront une fin d’après-midi, histoire de naviguer de nuit et d’arriver en République Dominicaine au matin ou en milieu de journée. On vise le Golfe de Samana et une petite marina recommandée/sécurisée : Puerto Bahia.
Nous aurons finalement passé un peu moins d’un mois à Porto-Rico, parce qu’il fait bon y vivre : la population ô combien agréable, la facilité de ravitailler le bateau, les nombreuses activités, l’absence de vent le soir, etc.
6 commentaires
Gerard Fitoussi
Passionnant, comme toujours, ce voyage “virtuel” que vous nous offrez. Imaginez la scène : je viens d’arriver à mon cabinet, il est 7h45 et je vais pouvoir faire un peu de paperasse avant d’entamer mes consultations. Pas très folichon comme perspective ! Bref, j’ouvre mes mails et là, cadeau, je vois votre blog. Et c’est parti pour une belle balade. J’ai visité avec vous, frémi au moment de la prise de place dans la marina (le béton au ras des coques …Brrr ! ) et me suis réjouis, Ô combien, en voyant la photo d’Eric à la barre franche ! Ça c’est vraiment le gros panard, non ? Et j’ai presque senti les parfums et trinqué avec vous. Alors encore merci pour tout ce temps que vous passez à partager alors qu’il y aurait tellement d’autres choses à faire !
agathe
Ahhhhh c’est bon la terre, non? Parce que le bleu, c’est bien, mais c’est bleu. Alors que la terre, c’est vert, bleu, rose, jaune, noir, ça monte, ca descend, c’est dur ou c’est mou, sec ou humide, en baudrier, en bouée, en voiture, à pied, …. Bref, vous êtes prêts à rentrer?? Ici, vous ne serez pas dépaysés: Marine et Loiseau viennent de batailler (waf waf), et l’été arrive pour de vrai (on y croit….). Et puis on a quand même un petit kif en perspective : quand vous bosserez comme des malheureux rejetés sur le rivage, nous, hé bé, on commencera sous peu nos vacances (à peine 1 mois, mais quand même). A vite et profitez bien de ces derniers jours de liberté!! Biz
Ktou
Ah, plein de belles photos: mon arrière-plan d’écran s’enrichit!
C’est d’autant plus super que nous connaissons Porto-Rico pour y avoir passé une petite quinzaine.
Nous sommes allés aussi dans la forêt tropicale (il n’y avait pas grand monde, et nous n’avons pas eu besoin de mentir).
Dommage pour Arecibo, le site est assez extraordinaire. Mais bon, on ne peut tout faire.
La ville espagnole est super sympa, en effet, et parler espagnol est un gage de bienvenue!
On peut dire que Porto-Rico est à peine américain. d’ailleurs, quand nous y sommes allés, c’était pour un congrès qu’il est interdit aux américains (USA) d’héberger, à cause des difficultés qu’ils font pour accueillir (en fait NE PAS accueillir) certains scientifiques de pays “pas amis”. Porto Rico a été un moyen pour eux d’organiser un congrès sans en avoir l’air, car PR n’est pas réellement considéré comme un vrai état.
Ouais, ici pas de plage, mais qq jours de beau temps (ça se gâte dirait-on) et de repas au jardin. Le caht Altaïr est fou de joie dans son jardin. Il vous envoie sa meilleure patte de velours.
Kino
J’aurais bien aimé moi aussi mettre mes fesses dans les bouées …. un peu moins subir la houle!
Que de beaux paysages et aventures … j’adore vous lire ainsi je voyage un peu avec vous.
Kino
Brune tu était rayonnante le jour de ton anniversaire et j’adore la photo où tu fais un gros câlin à ta sœur.
Encore bon anniversaire
Laurence de Lav
Merci de nous avoir fait découvrir Porto Rico !
C’est drôle comme le temps a pris une autre dimension pour vous. Au début on avait droit à un article = 2/3 jours et maintenant 1 article = 2/3 semaines !
Laissez filer les minutes, les journées. Vous avez bien raison.
Ce soir pour changer de ma journée habituelle et prendre du temps, j’ai pris le bus au lieu du métro !
Bon maintenant, la question du soir : que faire pour le dîner ? Un ceviche de daurade à la mangue… acheté chez Picard ? 🙂