Les navigations

Lanzarote

27/10 – Arrivée à Lanzarote

Nous terminons la route les fesses un peu serrées : à Essaouira, nous n’avons pas pu faire le plein car le gasoil est réservé aux pêcheurs. Nous sommes donc partis avec à peine un demi-réservoir. Or la seconde journée de voyage s’est effectuée intégralement au moteur et nous touchons au but avec probablement moins de 10% du réservoir… ouf !

Nous longeons l’île parsemée de cônes volcaniques. C’est un paysage lunaire… ou plutôt, on dirait les photos prises par les rovers de Mars.

Nous passons devant Arrecife et nous nous dirigeons vers Puerto Calero, marina recommandée par plusieurs amis : plus petite, accueil très sympa.

L’eau est particulièrement propre. A tel point que nous apercevons le long de la digue toutes sortes de poissons aux multiples couleurs, dont des poissons perroquet, et même une tortue qui se balade dans le chenal d’accès à la marina.

Notre gros voilier sera stationné sur un ponton flottant dans le chenal. On y est bien !

Plein de gasoil. Formalités ultra-rapides à la capitainerie. Je ressors du bureau avec une carte touristique et des recommandations pour des jours de tourisme : demain nous louerons une auto.

Nous nous installons pour déjeuner à l’un des restaurants devant le port… et là, se profile à l’entrée du port, le cata caractéristique : le Catana 47 Pouplier III de nos amis rencontrés un peu plus tôt à Rabat !

Grande joie des filles qui vont retrouver leurs copines.

28/10 au 02/11 – A nous Lanzarote !

Dès le 28 au matin, je file à l’aéroport louer une voiture. Ici ça n’est pas cher (<30€/jour) et l’assurance est sans franchise !!!

Et donc c’est parti pour des journées de visites et de courses en compagnie de nos amis de Pouplier III.

Le 28 :

  • parc des volcans Timanfaya, paysages lunaires, géothermie, …
  • El Golfo et la lagune verte ;
  • Los Hervideros, où des balcons ont été aménagés au-dessus des falaises de lave, pour mieux observer les « soufflants » d’où jaillit l’eau de mer sous l’effet du ressac ;
  • Los Salines ;

Et le lendemain, le 29 :

  • Mirador Del Rio (ou plutôt son alter-ego, gratuit et probablement tout aussi spectaculaire) : d’où l’on observe les îles au Nord de Lanzarote, dans un paysage digne du Grand Canyon ;
  • Et un excellent dîner, dans le petit village d’Arrieta, au restaurant El Amanecer.

« La vie de plaisancier n’est pas de tout repos m’avaient-ils dit », et de poursuivre « Il y a toujours un truc à bricoler ».

Et bien soyons honnêtes, pour l’heure nous nous en sortons plutôt bien. Ce sera même, ce jour là, la première fois que j’y passerai autant de temps : le chantier Outremer m’a transmis un colis à la marina, avec quelques pièces dont des anodes d’hélice. Des petites pièces en zinc que l’on place sur les hélices, les arbres, la coque, … et qui sont conçues pour s’oxyder et se consommer AVANT que l’oxydation n’attaque les pièces formées d’autres métaux (l’hélice en bronze, les pièces en acier, …).

J’ai donc enfilé ma combinaison, endossé ma bouteille, mordu dans le détendeur, et j’ai passé 20 minutes, dans l’eau du port (remarquablement propre !) pour délicatement dévisser les anodes, sans perdre les petites vis ni la clé… un vrai travail de pipeliner… mais à à peine 1m sous l’eau.

Dans les jours qui suivent nous poursuivons notre découverte de l’île et notamment de l’oeuvre de César Manrique, grand ordonnateur de Lanzarote. En effet, cet artiste protéiforme s’est vu confier la « direction artistique » du développement de son île natale. Grâce à lui, Lanzarote n’a pas connu le développement immobilier sauvage et ravageur de ses voisines canariennes. Toutes les maisons respectent les codes esthétiques qu’il a défini: lignes rectilignes, toits plats, murs blancs, volets et portes vert franc. C’est également lui qui a dessiné la plupart des bâtiments touristiques de l’île comme l’observatoire des volcans par exemple. Et nombre de ses œuvres trônent au milieu des places et ronds-points.

Les filles sont ravies de visiter sa maison-fondation. Bien que moins intéressante que la maison de Salvador Dali, la maison en question a énormément de cachet et les oeuvres présentées nous donnent un aperçu de la création canarienne.

Le dernier jour sera plus consumériste… petite visite chez H&M pour équiper les filles en vêtements chauds, chez le shipchandler, au supermarché pour l’avitaillement…

Et le 03/11, nous quittons Puerto Calero pour Fuerte Ventura, notre première étape sur notre trajet vers le Cap Vert.

 

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7 commentaires

  • Ktou

    Le Cap Vert semble avoir bien changé et s’être ouvert au tourisme, mais de façon raisonnable, semble-t-il. Il faut dire que les souvenirs datent de plus de 30 ans… Boa tarde para todos!

  • Gérard Fitoussi

    Top Top Top !!! Les photos, le récit qui nous y emmène, j’ai presque senti les parfums !
    Incroyables ces paysages! Et les très très belles les photos ! (Je me répète mais elles sont saisissantes !!)
    Merci, merci mille fois pour vos si généreuses invitations au voyage.

    • Eric

      Gérard, tes encouragements nous vont droit au cœur… ne serait-ce que pour cela, nous tenons le cap (bon, y’a aussi 1001 autres raisons !!!).

  • Agathe

    Litteraire, artiste, poète…. c’est dingo comme les embruns vous transforment un ingénieur! Bon… va qd meme falloir augmenter la production car on attend le Cap Vert avant ton (Eric) depart pour la transat! Bizzzz

  • Agathe H

    Sympa de vous lire !
    Lanzarote semble chouette … et bonne tête vos nouveaux amis!!!
    On vous embrasse

    Ps : on a une news à vous annoncer !

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