Les navigations

Beauduc – Frioul – Sormiou – Embiez – Porquerolles

Là encore, ce sont de petites étapes (on vient juste de partir).

25/07 – Beauduc – Frioul

Le vent n’est pas favorable à la ligne droite.

On sort le code D (grande voile d’avant, pour vent modéré par le travers ou 3/4 arrière). La « voile rose » pour les filles qui en ont choisi la couleur.

On part au large (c’est mieux, on évite l’embouchure du Rhône puis Fos sur mer et ses tankers) et on revient tout droit sur les îles du Frioul, au large de Marseille.

Les filles ont trouvé le temps long. Nous irons donc dans le port du Frioul (0,97€/m², ça fait vite cher avec notre grand catamaran, hum…).

Le placier ajoute que, pour ce prix, nous avons accès à l’électricité et à l’eau douce… le nase… avec les panneaux solaires les batteries sont à 100% et avec le dessalinisateur le réservoir est plein… tu sais où tu peux te la mettre ton électricité et ton eau ??? [oui, je suis trop fier de cette mécanique].

Petite balade à terre (j’y suis passé quelques fois, je n’avais jamais pris le temps : ça vaut la balade). Puis dîner au restaurant (oui, nous sommes encore un peu citadin).

26/07 – Frioul – Sormiou

Calanque de Sormiou (et un des premiers vols du drone)

Le rythme n’est pas soutenu : réveil tardif, pain, pains au chocolat, préparatifs lents…

Les filles font la moue à l’idée de naviguer : nous n’irons pas loin, juste la Calanque de Sormiou, par le Passage des Croisettes (jamais je n’y étais passé jusqu’à présent, navigation avec un quillard oblige).

Cette courte étape est heureuse car c’est 100% au moteur : absence totale de vent.

C’est toujours très beau, pas tant de bateaux, peu de grimpeurs.

Petite balade avec le kayak gonflable dans la « grotte qui fait peur » [le ressac fait gronder l’eau au fond], et celle « qui ne fait pas peur » [un mini calanque juste à notre taille].

Et le soir, comme souvent au mouillage, la calanque est [presque] à nous.

27/07 – Sormiou – Embiez

Petit tour en kayak… solo !

Une étape plus ambitieuse. Le vent est avec nous. Le bateau file à 9 kts ou plus, code D au vent.

Le soir le vent tombe, nous mouillons entre l’île principale et l’île du Grand-Rouveau.

Baignade… Balade en kayak… Baignade… Masque et tuba…

Le doux rythme de la croisière s’installe. Nous ne sommes pas plus pressés.

28/07 – Embiez – Porquerolles

Au matin, c’est l’horreur !!! Le mouillage est rouleur à faire gerber un skipper du Vendée-Globe. Et encore on est sur un catamaran. Les monocoques voisins font du -30°, +30°.

Nous déménageons rapidement devant le port, pour que le petit déjeuner soit tenable.

Puis 20/25 MN nous amène à Porquerolles. PredictWind est catégorique : c’est le D-day. La météo est favorable ; cette nuit ce sera un tapis volant jusqu’en Corse.

Nous nous installons dans la Baie du Langoustier, pour la baignade. Mais nous n’aurons pas le temps d’aller à terre : il faut préparer le dîner et le bateau.

Les petites sont installées dans leurs cabines. Nous enfilons nos gilets auto-glonflants. C’est parti !

Je NE DOIS RIEN MONTRER : je suis le capitaine… mais en vrai, cette première navigation longue (100 MN) et nocturne, à bord de Moutik, est un peu angoissante. Bon, ça n’est pas la première… mais avec les petites à bord…

 

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