Les Grenadines… c’est pas du tout « has been » !

Vous en voulez des « problèmes de riches » ? Ben, nous sommes bien placés pour vous en proposer, comme par exemple : « avec toutes ces îles ensoleillées aux plages de sables fins ourlées de cocotiers… où aller ?« 

Cette question, je me la suis posée. Et en particulier, « les Grenadines, y aller ou pas ?« 

J’y suis allé deux fois (y’a longtemps… c’est que j’ai des années moi…) et si j’avais de bons souvenirs, j’avais aussi en mémoire les démarchages incessants pour « lobsters ? », « ganja ? », « mooring ball ? » ainsi que les menace lorsqu’on déclinait toutes les propositions.

Alors le verdict : quand en plus on a le temps (quand j’écris cet article ça fait presque 1 mois qu’on y est), c’est bien, ça vaut toujours le coup ! Les habitants sont moins insistants qu’avant et/ou repèrent vite que nous ne sommes pas en mode « je loue un bateau pour une semaine, il faut que je rentabilise ».

Petite présentation.

Il y a deux états :

• Saint-Vincent et les Grenadines (Bequia, Mustique, Canouan, Mayreau, Tobago Cays, Union, Palm… et quelques confettis) ;
• Grenade (et les Grenadines : Cariacou, Petite Martinique).

Il y a dans chaque état une île majeure (Saint Vincent ou Grenade) verte, humide et qui fourni les fruits et légumes et de petites îles qui sans le tourisme à la voile seraient le refuge des pêcheurs : si de loin certaines semblent vertes, elles n’ont ni cour d’eau, ni lac : rien n’y pousse ou presque.

En dehors des îles majeures, il est plutôt difficile de s’approvisionner : les fruits et légumes sont rares, chers et souvent importés, les pêcheurs (ou plutôt leurs revendeurs) tirent les prix vers le haut : il faut y venir les cales pleines !

On y parle anglais (et un « pidgin » ou créole local).

Des hordes de voiliers quittent la baie du Marin ou Sainte Lucie vers le Sud tous les samedis… déversant des équipages à la peau blanche et vite rougie dans les petites Grenadines.

Mais nous avons le temps et connaissons nos bateaux : à nous les petits mouillages où les plaisanciers à la semaine n’osent pas s’aventurer ! Picnic sur Jamesby parmi les iguanes, récolte de noix de coco sur Petit-Tabac, plongée sous-marine sur la barrière devant Baradal, « snorkeling » en annexe sur le Horse Shoe Reef, …

Et tout au Sud, on arrive à Grenade : grande île (un peu plus petite que la Martinique), verte, haute, avec des cours d’eau, des chutes, de l’agriculture… et une tradition anglaise/américaine un peu hippie : des bateaux sont arrivés là… et n’en sont jamais partis.