La prise en main
Hier , lors de la livraison, mais également quelques jours plus tôt par email, le chantier nous avait confié un planning : un matin « description des circuits avec Stéphane« , l’après-midi « sortie en mer avec Jean-Pierre« , et ainsi de suite toute la semaine.
Au final nous naviguons tous les jours et nous nous gavons de vannes (les circuits de fluides), de fusibles hard ou soft (les circuits électriques), de menus, sous-menus et options (l’électronique de navigation).
Comme toujours, « on a les yeux plus gros que le ventre« , car au milieu de tout cela nous avions prévu d’ultimes courses (chez Décathlon, chez Auchan, chez Ikéa, que du gros fun quoi).
Conclusions :
- la navigation est pépère (la faute au vent), mais permet de constater que le bateau avance même par tout petit temps : c’était l’une des raisons de notre choix, un bateau avec des performances tangibles, pas une grosse caravane attelée à une 2CV !
- la gestion des voiles (et du reste) est simple et efficace (c’est la première fois qu’on a un solent auto-vireur sur un bateau par exemple) ; là aussi, pari tenu.
- les fluides, c’est classique, mais plutôt bien réalisé : pompes modernes, clarinette d’isolation des sous-circuits, WC eau douce/eau de mer, etc.
- l’électricité est moderne. Pour les techos, c’est un bus Mastervolt : un (gros) câble de puissance qui distribue les différents organes, eux-mêmes mis on/off par l’envoi d’un signal. C’est efficace, ça économise du fil et ça permet de diagnostiquer les pannes. En plus tout revient sur une console de contrôle à la table à carte, dont le niveau de charge du parc de batterie au lithium, la consommation (ou production) instantanée.
- l’électronique est moderne. Moi, j’aime bien (j’adore !). Et nous n’avons jamais eu aussi bien jusqu’à présent… il faut voir que les bateaux de location sont en général équipés avec le strict minimum bien moisi… et encore, on a de la chance quand c’est correctement calibré. Là, c’est B&G Zeus3 qu’il faut remercier
- le confort est comme choisi : les tissus des coussins dedans et dehors, le logo (décidé tard, mais réalisé et collé à temps).
- les options sont là : Canopée, pare-soleil-partout, pièces de rechange, etc.
Mais alors tout va bien ? Où sont les problèmes des bateaux neufs ?
Il y a quelques problèmes ou ajustement de dernière minute, mais sans grande importance (crochets à poser dans les salles de bain, ou permutation de l’Iridium 9555 vers Iridium Go!, par exemple)… et un sujet majeur : les dérives.
Les dérives (oui, sur un catamaran performant il y a des dérives) ne vont pas au fond de leur puits, elles flottent et remontent, donc elles n’atteignent pas la position basse.
De plus elles semblent trop petites : en navigation elles battent d’un bord à l’autre du puits (klong-klong) et vrombisse à vitesse élevée (vroooommmm).
Conclusion, nous repasserons fin août à La Grande Motte pour l’étape neuvage et ce sera l’occasion de récupérer de nouvelles dérives au profil et au poids corrigés.
Fin de notre première semaine à « bord » de Moutik.