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Première frayeur
30/07 – Navigation entre la baie de Girolata et Porto – Temps de « jeune fille », bon vent, bonne allure… [elle] Eriiiiiiiiic !!!! Y’a une alarme qui soooonne !? [lui] Regarde sous les planchers ! [elle] Y’a de l’eau partout, presque jusqu’aux planchers, à babord… Et oui, première alerte sérieuse : une voie d’eau, une vraie. Je me jette dans le couloir bâbord, je soulève tous les planchers. Effectivement, il y a de l’eau partout. Je goûte : c’est clairement l’eau [trop] douce du dessalinisateur. J’écoute : difficile à dire, on navigue, donc des bruits d’eau, à l’extérieur de la coque, il y en a plein ; mais il semble qu’il jaillit de l’eau quelque part. Je n’y vois…
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For the first time, the best night crossing*
*: de Moutik, testée in vivo par un équipage de 4 personnes entre 5 et 50 ans, pendant 16h. (désolée, private joke pour mes anciens collègues L’Oréalien…) Notre dernière traversée de nuit remonte à 2013. Une nuit passée entre les Jardins de la Reine et Cayo Largo dans les eaux cubaines. Une nuit où j’ai découvert ce qu’était la peur en bateau et où j’ai failli rencontrer la foi. Une nuit sans lune, par 40 noeuds de vent avec des creux de 3-4m, un bateau dans lequel nous n’avions absolument pas confiance, une VHF défaillante et personne à qui parler à l’autre bout de toute façon, aucune donnée météo,…
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Beauduc – Frioul – Sormiou – Embiez – Porquerolles
Là encore, ce sont de petites étapes (on vient juste de partir). 25/07 – Beauduc – Frioul Le vent n’est pas favorable à la ligne droite. On sort le code D (grande voile d’avant, pour vent modéré par le travers ou 3/4 arrière). La « voile rose » pour les filles qui en ont choisi la couleur. On part au large (c’est mieux, on évite l’embouchure du Rhône puis Fos sur mer et ses tankers) et on revient tout droit sur les îles du Frioul, au large de Marseille. Les filles ont trouvé le temps long. Nous irons donc dans le port du Frioul (0,97€/m², ça fait vite cher avec notre grand…
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On largue les amarres… Enfin !
Et oui, ça y est, arrive le jour fixé (il y a quelques jours seulement) : ce matin. Il reste des choses à faire (notamment changer nos dérives) mais nous ne tenons plus en place. Nous partons, pour un saut de puce (nous commençons doucement), mais nous partons ! Un dernier déjeuner avec Julien, un des skippers qui nous a accompagné durant la semaine de prise en main… …et la dernière amarre file. Il y a peu de vent. Mais on met tout de même les voiles et on coupe le moteur. Il fait très chaud. Donc Aurélie part faire la sieste. On n’y voit plus rien Et là… grande…
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Desperate Boatwife
Alors je ne sais pas si c’est le fait de ne plus travailler ou si c’est que je ne me sens pas l’âme d’un capitaine sur le pont ni dans les cales qui me pousse à devenir la régente en cheffe du carré et des coques mais toujours est-il que je me découvre un bon potentiel de Desperate Boatwife. Depuis que nous sommes arrivés à la Grande Motte, je n’ai de cesse de faire des listes de tout ce qu’il faut que j’achète pour aménager le bateau, je passe des heures à réfléchir aux produits ménagers écologiques idéaux pour briquer notre intérieur, je fantasme à l’idée de faire ma première…
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La prise en main
Hier , lors de la livraison, mais également quelques jours plus tôt par email, le chantier nous avait confié un planning : un matin « description des circuits avec Stéphane« , l’après-midi « sortie en mer avec Jean-Pierre« , et ainsi de suite toute la semaine. Au final nous naviguons tous les jours et nous nous gavons de vannes (les circuits de fluides), de fusibles hard ou soft (les circuits électriques), de menus, sous-menus et options (l’électronique de navigation). Comme toujours, « on a les yeux plus gros que le ventre« , car au milieu de tout cela nous avions prévu d’ultimes courses (chez Décathlon, chez Auchan, chez Ikéa, que du gros fun quoi). Conclusions :…
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La livraison
Voici des mois que la date est annoncée : le mardi 10 juillet. Le dernier mois, la dernière semaine, le dernier w.e. … …et dimanche 8 juillet au matin, en 30′ la camionnette réceptionnée la veille est pleine… enfin, pas complètement en fait, car deux jours avant, coup de stress : [elle] 5 m3 c’est suffisant ? Là, y’a des cartons partout ! [lui] Euh… racine cubique de 5 = 1,71m de côté… y’à 1,71m de côté là ? [elle] Bon, j’appelle demain pour la catégorie supérieure ! Et vers 10h, c’est parti, on ferme la maison, vidée, rangée, nettoyée et nous quittons le quartier que l’on ne devrait pas…