Les navigations

Les articles en rapport avec une navigation, un transit, un quart, ...

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    24h au moteur… ça use les oreilles !

    Retour diesel Eh oui, y’a des jours comme ça ! Finalement la traversée entre le Cap Corse et la métropole sera : Un peu pénible au début : face à la houle résiduelle ; Très pénible à la fin : pas de vent du tout ou presque rien, donc les moteurs durant 24h (au moteur, un voilier n’avance pas vite et ça fait du bruit) ; Tranquille : le trafic habituel des ferries, tankers, … mais sans nécessiter une vigilance de tous les instants ; Belle : la mer d’huile sur fond de houle résiduelle est un spectacle presque surnaturel. Le soir, à la tombée de la nuit, nous jetons…

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    Refuge Macinaggio

    Nous quittons donc Capraia. Nous n’aurons pas visité l’île, même pas la petite ville et son port. Mais le mouillage n’était pas fiable (trop profond), même si la nuit fut finalement sereine. Direction : le Cap Corse… et peut-être bien route directe vers le continent… …sauf qu’en chemin, je vérifie la météo : la dépression située dans le Golfe du Lion est particulièrement active, propulsant des vents dantesques (>50 kts, c’est beaucoup : env. 100 km/h), qui à leur tour lève une houle de plusieurs mètres. La perturbation s’est déjà étendue jusqu’au large du Var et progresse vers la Corse. En clair, si nous poursuivons, la nuit qui se présente…

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    Elbe

    Golfo di Barbatoia Nous qui pensions trouver à Elbe un peu de tranquillité… naïfs que nous sommes !!! C’était sans compter sur la proximité d’Elbe à la Toscane : un bon nageur ferait presque le chemin à la nage. Les bateaux (italiens presque tous) sont partout ! Les skippers italiens sont à l’image de leur conduite en scooter : on arrive vite et on accélère en slalom entre les bateaux au mouillage, puis on jette l’ancre encore sur son élan pour stationner si près qu’ils peuvent vous compter les petits-pois au fond de l’assiette ! Ainsi commence notre séjour à Elbe… Golfo di Campo Elbe sera une étape de repos…

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    Quand c’est trop… c’est trop !

    15/08 – Favone – Solenzara Nous quittons Favone, après une nuit pénible (rouleuse à souhait). Nous avons l’ambition d’aller jusqu’à Taverna (un des rares petits ports de la côte Est de la Corse).   Le vent monte à 30 kts. La mer commence à blanchir sérieusement. La houle devient grosse. Nous avançons au près serré (le vent vient presque d’en face). Le pont est rincé à chaque vague. Le bateau fait des bonds ; comme disent les marins de façon assez juste : « on plante des pieux ». La vitesse reste élevée… mais à ce rythme, l’équipage va se rebeller.   Solenzara pointe à l’horizon. Un appel sur le canal 9 et…

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    Bye bye Sardaigne… retour en Corse

    Où aller ? Ca n’est pas la première fois (loin de  là) que je traverse les Bouches de Bonifacio. Et là encore, le constat est le même : y’a plein de bateaux, trop de bateaux. En plus si on veut éviter Porto Cervo (sans intérêt) et le Parc de la Maddalena (payant, sans plage, trop de bateaux) : il ne reste plus grand chose. Accessoirement, on espérait descendre à l’Ouest, mais le vent s’y opposait. Donc, changement d’option : on va remonter en Corse, viser l’île d’Elbe, puis repasser le Cap Corse et rejoindre le continent direction La Grande Motte. C’est la première fois qu’on prévoit le trajet à une…

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    Code D… zéro !

    Première perf. : 14,5 kts Nous quittons le Sud de la Corse pour la Sardaigne. Nous traversons donc les légendaires Bouches de Bonifacio, où le vent prend rarement du repos. Ce matin déjà, en faisant Cavallo – Spérone, il fallait se farcir du 30 kts. Là, le régime est le même : 25-30 kts d’W-N-W, pile ce qu’il faut pour franchir les Bouches pleine balle ! Les petites font la sieste ainsi qu’Aurélie. Je suis seule… j’adore… un ris devant et derrière… au portant… le bateau surf à 14,5 kts… le panard. C’est impressionnant : d’un côté, c’est vrai, le bateau est étonnement stable… mais de l’autre, ça se sent…

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    Petit Spérone – Cavallo

    Bye Bonifacio ! On quitte enfin la nuée de Bonifacio. Ok, je vais faire le vieux con : j’ai connu Bonifacio plus paisible ; moins cher ; … j’ai comme l’impression que le Sud de la Corse a pris la teinte du Nord de la Sardaigne et de Porto Cervo. Sur le quai d’honneur, il y avait un yacht mo-nu-men-tal. De ceux pour lesquels on tiendrait le pari qu’ils ne peuvent pas entrer tellement ils sont énormes. Et là, au chausse-pieds, ils l’ont mis au fond du port… Le va-et-vient des bateaux (et vedettes de visite des « grottes » etc.) est incessant. Vite… partons ! Premiers invités à bord [En fait,…

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    Lava – Ajaccio – Cala Longa – Bonifacio

    Lava… paf ! Nous serons resté 3 nuits dans le Golfe de Lava. Je le répète, l’extrémité Sud-Ouest est plutôt sauvage. Certes, la plage est principalement de galets… mais elle est bordée de maquis qui offre un ombrage appréciable ! Pour se dégourdir les jambes on peut traverser la baie (en bateau… pas à pieds). A l’autre extrémité (très habitée celle-ci), démarre un petit sentier de randonnée qui longe la mer au début, atteint une tour génoise en ruine, puis continue sa montée avant de revenir vers la plage. Très beaux points de vue, pas très long (1h+). …sauf que vers la fin, Brune et moi avons fait un faux…

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    Girolata – Porto – Cargèse – Lava

    29/07 – Fin de traversée La traversée s’est bien passée. Seul le départ était un peu stressant : des casiers partout, visible au dernier moment (on est parti vers 23h, à la lumière du projecteur). Ensuite, quelques ferries, surtout en début de nuit, mais ils sont visibles à l’œil nu, au radar et à l’AIS, donc il faudrait être bien distrait pour en croiser un de près. Durant mon quart de nuit, nous avons néanmoins croisé la route de deux voiliers, peu éclairés, sans AIS. La modernité a du bon : j’adore le radar. 29/07 – Girolata Nous arrivons à Girolata. Le site est beau, surtout lorsqu’on y arrive en…

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    For the first time, the best night crossing*

    *: de Moutik, testée in vivo par un équipage de 4 personnes entre 5 et 50 ans, pendant 16h. (désolée, private joke pour mes anciens collègues L’Oréalien…)   Notre dernière traversée de nuit remonte à 2013. Une nuit passée entre les Jardins de la Reine et Cayo Largo dans les eaux cubaines. Une nuit où j’ai découvert ce qu’était la peur en bateau et où j’ai failli rencontrer la foi. Une nuit sans lune, par 40 noeuds de vent avec des creux de 3-4m, un bateau dans lequel nous n’avions absolument pas confiance, une VHF défaillante et personne à qui parler à l’autre bout de toute façon, aucune donnée météo,…