• La vie à bord,  Les enfants à bord

    2 mois déjà…

    Ressenti après deux mois de vie à bord. Lorsque nous discutions de notre projet, je me disais toujours « il y aura en gros 25% de moments merveilleux, 25% de journées agréables, 25% de périodes neutres et 25% de grosse tension », mais en disant cela je pensais à des tensions liées à la navigation. Dans les faits, ces derniers mois, la répartition par 25/25/25/25 est assez juste mais les tensions ont été, en ce qui me concerne, principalement liées à notre mode de vie et pas tellement à la navigation. Je m’explique. Oui évidemment la prise en main du bateau engendre un certain stress, mais rien que nous n’ayions rencontré par…

  • Les navigations

    Minorque (suite et fin heureuse )

    17/09 – Départ d’Es Grau Avant de quitter la baie d’Es Grau nous partons visiter le parc naturel d’Illa d’en Colom. Les filles sont ravies de pouvoir courir sur la terre ferme et partent à la recherche des tortues que nous promettent tous les prospectus. Après une heure de balade, point de tortue mais la satisfaction d’avoir pu profiter de la quiétude de cette forêt touffue et cernée par les eaux. Nous terminons la soirée en terrasses d’un restaurant qui donne sur la baie, le Tamarindos. Un régal. 18/09 – Port Mahon Le lendemain nous partons pour Mahon où nous devons faire la révision des moteurs. Sur les conseils de…

  • Les navigations

    Minorque

      En arrivant à Minorque après notre traversée nocturne, nous mouillons dans la magnifique baie d’Algaiarens. Et là encore, ô bonheur, nous ne sommes que 2 bateaux dans cette baie qui, de l’aveu de nos amis Mapie et Domi sur Pom III, était encore surpeuplée 3 semaines plus tôt. Les falaises de roches ocre plongent dans une eau turquoise. Les arbres d’un vert vif qui parsèment la côte contrastent magnifiquement avec le rouge de la pierre. L’air est chaud (28°C). La mer aussi (27°C). On range les pulls! Le lendemain matin, à peine levées, les filles réclament d’aller à la plage. En boutade, Eric leur dit de prendre le kayak…

  • Les navigations

    En route vers les Baléares

    Nous avons une fois de plus dû faire la traversée entre LGM et l’Espagne au moteur… Cette fois-ci, point de lune. Nuit noire. Sentiment ambivalent. A la fois c’est assez satisfaisant de re découvrir ce que signifie “la nuit noire”, de pouvoir admirer un ciel étoilé pollué par aucune source de lumière électrique. Et en même temps, ce n’est pas très confortable en tant que naviguant de ne rien voir sur l’eau. Heureusement le radar sera nos yeux et nous partons, sereins. Sereins et émus. Nous quittons la France pour de bon… notre voyage prend une nouvelle dimension, celle dont nous rêvons depuis si longtemps. La nuit se passera sans…

  • Les préparatifs

    Les préparatifs ou l’art de l’improvisation

    Depuis un mois je me demande comment nous avons pu rêver ce voyage pendant près de 10 ans pour finalement le préparer aussi peu… La réponse est assez simple: nous ne sommes pas naturellement enclin à l’anticipation. Nous avons même un réel talent pour la procrastination. Je ne compte plus les fois où je me suis attablée à mon bureau vers 22h pour entamer la présentation que je devais défendre le lendemain matin en réunion au sommet, les déclarations d’impôts payées à 23h58 le jour J, les bagages bouclés à 3h du matin la veille du départ… Bein pour le bateau, ça a été pareil. Hormis mes jolis coussins que…

  • Les navigations

    For the first time, the best night crossing*

    *: de Moutik, testée in vivo par un équipage de 4 personnes entre 5 et 50 ans, pendant 16h. (désolée, private joke pour mes anciens collègues L’Oréalien…)   Notre dernière traversée de nuit remonte à 2013. Une nuit passée entre les Jardins de la Reine et Cayo Largo dans les eaux cubaines. Une nuit où j’ai découvert ce qu’était la peur en bateau et où j’ai failli rencontrer la foi. Une nuit sans lune, par 40 noeuds de vent avec des creux de 3-4m, un bateau dans lequel nous n’avions absolument pas confiance, une VHF défaillante et personne à qui parler à l’autre bout de toute façon, aucune donnée météo,…

  • Les préparatifs

    Desperate Boatwife

    Alors je ne sais pas si c’est le fait de ne plus travailler ou si c’est que je ne me sens pas l’âme d’un capitaine sur le pont ni dans les cales qui me pousse à devenir la régente en cheffe du carré et des coques mais toujours est-il que je me découvre un bon potentiel de Desperate Boatwife. Depuis que nous sommes arrivés à la Grande Motte, je n’ai de cesse de faire des listes de tout ce qu’il faut que j’achète pour aménager le bateau, je passe des heures à réfléchir aux produits ménagers écologiques idéaux pour briquer notre intérieur, je fantasme à l’idée de faire ma première…